
La bande de Gaza est sous le feu des bombardements israéliens depuis le 7 octobre 2023, en réponse aux attaques du Hamas qui ont fait des centaines de morts en Israël. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a demandé l’ouverture d’un couloir humanitaire vers Gaza pour acheminer les fournitures médicales essentielles aux populations. Cependant, il n’est pas clair si cette demande a été acceptée ou mise en œuvre par les autorités israéliennes.
La situation humanitaire à Gaza est très inquiétante, car la population est privée d’eau, de nourriture, d’électricité et de carburant. La seule centrale électrique de l’enclave palestinienne s’est arrêtée faute de carburant le 11 octobre 2023. Les habitants sont également confrontés à un exode forcé, car Israël leur a ordonné d’évacuer la moitié nord de la bande de Gaza.
Réaction la communauté internationale
La situation à Gaza suscite de nombreuses réactions internationales, allant de la condamnation à la solidarité, en passant par l’appel au cessez-le-feu.
- L’ONU a lancé un appel d’urgence aux dons pour répondre aux besoins humanitaires des habitants de Gaza et de Cisjordanie. Elle a également demandé l’ouverture d’un couloir humanitaire vers Gaza pour acheminer les fournitures médicales essentielles. Le Conseil de sécurité de l’ONU n’a pas réussi à adopter une résolution sur le conflit, en raison du veto des États-Unis, qui soutiennent le droit d’Israël à se défendre.
- La Russie, qui accuse les États-Unis d’être responsables de la situation à Gaza, a proposé un projet de résolution réclamant un “cessez-le-feu humanitaire” et la levée du blocus israélien4. Elle a également exprimé sa volonté de contribuer à une solution politique durable au conflit.
- L’Égypte, qui partage une frontière avec Gaza, a tenté de jouer un rôle de médiateur entre Israël et le Hamas, mais sans succès. Elle a également envoyé des camions chargés d’aide humanitaire vers Gaza, mais ceux-ci ont été menacés de bombardement par Israël. L’Égypte a condamné les attaques israéliennes et appelé à la protection des civils palestiniens.
- L’Iran, qui soutient le Hamas, a dénoncé l’“agression barbare” d’Israël et affirmé que la résistance palestinienne était “légitime” et “victorieuse”. Il a également envoyé des armes et des fonds au Hamas, selon les accusations d’Israël.
- La Turquie, qui entretient des relations tendues avec Israël, a qualifié l’offensive israélienne de “génocide” et accusé la communauté internationale de rester passive face à la souffrance du peuple palestinien. Elle a également envoyé de l’aide humanitaire à Gaza et offert son soutien politique au Hamas.
- La France, qui préside actuellement l’Union européenne, a appelé à un “cessez-le-feu immédiat” et à une “solution politique” au conflit. Elle a également exprimé sa préoccupation pour la situation humanitaire à Gaza et annoncé une aide d’urgence de 10 millions d’euros.
- Le Royaume-Uni, qui est un allié historique d’Israël, a condamné les tirs de roquettes du Hamas, mais aussi les frappes israéliennes disproportionnées et le blocus de Gaza. Il a également appelé à un “cessez-le-feu urgent” et à une reprise du dialogue entre les parties.
- La Chine, qui est un membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, a exprimé son soutien à la cause palestinienne et son opposition au blocus de Gaza. Elle a également appelé à un “cessez-le-feu immédiat” et à une reprise des négociations sur la base du droit international.